Quelques trouvailles pour accompagner les papiers peints Grand Siècle et les animaux brodés d’Anke Dreschsel.
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Quelques trouvailles pour accompagner les papiers peints Grand Siècle et les animaux brodés d’Anke Dreschsel.
On ne pouvait pas faire plus vintage comme couleur 2022 !
Un brin nostalgique, aux accents astrologiques, cette couleur douce, réconfortante et familière nous fait penser à notre enfance. Elle nous enveloppe de son aura positive et nous emporte vers l’imaginaire et la créativité. Chic et glamour, elle est cependant, à manier avec soin au risque de devenir vraiment « too much ».
Thiphaine Mangan nous embarque dans son univers ludique, pratique, désuet, qui touche notre corde sensible en rappelant nos bancs d’école à nos souvenirs. Revisités de tissus douillets de Nathalie Lété ou India Mahdavi, ils deviennent de joyeux objets du désir pour recevoir autour d’une jolie table ou accueillir dans l’entrée…
Un vase Cobra en hommage au mouvement artistique des années 1960 par le fabricant danois Copenhagen qui célèbre les silhouettes absurdes et ludiques.
Une suspension Grass en fibres d’abaca tréssés, réalisée aux Philippines, imaginée par la designer Jette Schieb et éditée par la maison Forestier.
Un bureau en noyer « feve » de Ferme Living.
Une chaise « wayne » de bureau moutarde chez NVGallery.
Un canapé en laine bouclée blanc, Kave.
À la soirée de lancement de Maison et Objet septembre 2021, Vincent Grégoire, directeur de création chez Nelly Rodi, s’exprimait : « 2020 était l’année de la culpabilité, 2021 est celle de la résilience, 2022 sera celle de l’hypersensibilité. »
Le développement désirable, c’est « un art de vivre en harmonie avec la nature, qui sait tirer profit de la technologie pour se rapprocher parfois virtuellement, tout en faisant appel aux savoir-faire traditionnels, qui, tels des témoins du temps qui passe, se transmettent de génération en génération. Le Développement désirable, c’est cet équilibre subtil et tant recherché qui nous met sur la voie du Renouveau sans diktat ».
C’est moins une tendance qu’un mouvement de fond qu’illustre Maison&Objet, qui semble bien parti pour s’installer dans tous nos intérieurs et extérieurs !
Sérénité, spiritualité, solidarité, durabilité… sont les grandes tendances de demain et s’incarnent dans quatre mouvement de fond : Authentic-Proximity, quand la proximité devient désirable ; Super-Sens, développons notre hyper-sensibilité ; Human Touch, valorisons les savoir-faire, et Take Care on Earth, assumons nos responsabilités environnementales.
Avec son fauteuil rond Bibendum, réalisé vers 1930, qui sera acheté par Suzanne Talbot en 1933, Eillen Gray amorce son tournant moderniste. Elle est avec Marcel Breuer, René Herbst, Charlotte Perriand ou Gerrit Rietveld, l’un des précurseurs du mobilier à structure acier tubulaire et l’une des fondatrice en 1929, du mouvement d’artistes décorateurs et d’architectes, l’union des artistes modernes.
C’est au Cap Martin, à Roquebrune, qu’elle achète un terrain en 1926 avec Jean Badovici. Ils commencent à travailler sur la Villa E-1027 à partir de plans, maquettes et croquis qui seront finalisés par Gray en 1927, en liaison avec l’agencement intérieur. Le nom de la maison est un code pour Eileen Gray et Jean Badovici : E pour Eileen, 10 pour le J de Jean, 2 pour le B de Badovici, 7 pour le G de Gray.
La E-1027 allie ouverture et compacité. Elle forme un L, le toit est plat, avec des baies vitrées en longueur, des pilotis au rez-de-chaussée et un escalier hélicoïdal pour la chambre d’ami. Gray et Badovici collaborent sur la structure de la maison et brevettent notamment le prototype des fenêtres coulissantes. Elle crée également l’ensemble du mobilier, avec en particulier la « Table ajustable » circulaire en verre E-1027 et les fauteuils « Transat » et « Non-Conformiste ».
La villa E.1027, est une œuvre majeure. C’ est la première construction architecturale d’Eileen Gray. Active jusqu’à la fin de sa vie, elle établit un lien entre l’ancienne génération d’artistes faisant partie de l’époque pionnière de la modernité et la génération des années 80.
La galerie parisienne Les Modernistes, spécialisée dans le mobilier français des années cinquante à soixante-dix défend de longue date des designers comme Pierre Paulin, Jacques Hitier, Olivier Mourgue. Elle confie à Ich&Kar le soin d’orchestrer l’ouvrage Airborne. Le design des années cinquante en France est aujourd’hui reconnu comme ayant été extrêmement créatif et productif. C’est le début des 30 glorieuses, ces années fastes qui laissent certains nostalgiques. La société Airborne va pleinement contribuer au foisonnement créatif de l’époque, notamment grâce a leurs collaborations avec les plus grands designers du moment comme Guariche, Mourgue, ou Fermigier. Airborne propose au public des modèles aussi mythiques que le Djinn, le Joker ou le Yoga, qui auront en 25 ans, marqué l’histoire du design en France. Ici l’iconique fauteuil AA.
Un livre écrit par Pierre deligny, 49 euros .